Hivernales

Le lendemain j'ai repris la route dans cette région toujours désertique entre Châlons et Troyes.
Des champs à perte de vue où les seul reliefs sont constitués de tas de betteraves.



Lors d'une pause près d'un ancien lavoir il y avait tout de même de la végétation.



Une autre pause, et ce n'était pas en Bretagne.



Du vent, un ciel menaçant, mais toujours pas de pluie.



J'avais rendez vous avec JLouis41 devant un château sur la Loire, et s'est là qu'il s'est mis à pleuvoir.
Nous avons fait les 40 derniers kilomètres sous la pluie à bonne allure, du moins plus vite que ce que j'avais fait jusque là.
Je le remercie encore pour son accueil.

ça ce sont de vrais motards!

Petite séance photo le lendemain matin avec les deux side.






Puis j'ai repris la route en direction de Meymac au plus direct (La Châtre, Aubusson)

Arrêt carburant à La Châtre dans un centre commercial où il y avait une partie de parking couvert.
Une dizaine de motos sont stationnées et un des gars surveille. Je vais me mettre près d'eux, et il vient tout de suite vers moi
me dire bonjour et me demander d'où je viens. Quand je lui dit que j'étais sur la N20 plus haut que Vierzon, il me répond
que j'aurais pu venir passer la nuit chez lui. Nous discutons un peu en attendant le retour de ses collègues.
Pendant ce temps d'autres arrivent à la station, on sent qu'on se rapproche.

Je les laisse partir et je grignote quelque chose avant de me remettre en route, je les reverrai après Aubusson.
Aubusson où il y a un groupe de mobs à la station dont certaines avec remorque.
Je quitte la route pour chercher un pain dans le centre. Puis de là n'étant plus dans mon road book et sortant de la ville
par un autre chemin, je suis un tracé à la boussole.
Super petite route viroleuse dans une gorge, je suis environ à 5 Km de ma trace et je m'en rapproche.
Un moment il y a une autre route encore plus petite à gauche, je la passe et continue jusqu'au moment ou je vois que
je m'éloigne à nouveau de mon prochain WP. Je fais demi tour non sans mal vu la largueur de la route et je reste calé sur
un rocher avec le bras du side. J'arrive à me dégager et je prend l'autre petite route. Après plusieurs changements de direction,
toujours à la boussole, je suis à moins de trois Km de ma trace. Et c'est là que je me suis retrouvé sur un chemin de terre dans les bois.
Avec grosses descentes et montées limite dans la boue et les pierres. J'avoue que je me suis dit que je n'avais pas intérêt à rester
calé là. Enfin à nouveau de l'asphalte sous les roues avant de retrouver mon itinéraire et les autres que j'avais vu à La Châtre.
Nous roulerons ensemble jusqu'à Meymac et il commence à y avoir de la neige aux alentours.

Venant du nord par Aubusson je traverse Millevaches où il règne une intense activité pour continuer jusqu'à Meymac,
lieu des inscriptions pour recevoir mon pass.
A Meymac c'est la folie, des motos parquées partout et n'importe où. Environ 3200 inscrits, ça fait du monde.
En retournant vers la moto, d'autres se sont mis derrière moi, et le hasard fait que juste derrière se trouve un Belge que j'avais
vu à la réunion de Vauxaillon. Nous discutons un peu, et je remonte.
Là, plus personne ne se fait signe, il y a autant de motos qui descendent vers Meymac que d'autres qui montent vers Millevaches.
Sur la route le long du campement j'aperçois un drapeau Belge sur une tente. Ne connaissant personne ou à peine quelques uns
que j'avais vu deux semaines au paravent je m'installe en face de lui. C'est un francophonne qui vient du coté de Liège.
Je m'installe avant qu'il ne fasse noir.

Le bois est à disposition tout près, et plutôt que de faire chacun son feu nous sommes une dizaine  autour du même.
Notre "ami" Liégeois prépare un vin chaud pour le groupe. Trouvant que cela ne chauffe pas suffisamment il décide
de descendre la grille plus près du feu, et là catastrophe. La casserole se renverse et une énorme flamme se dégage.
'tin il a mis le feu au feu dis donc. Pas grave nous dit il, y'en a encore. Et il retourne chercher les ingrédients pour
sa mixture. Je comprendrai le lendemain en voyant ce qu'il y met. D'autres sont là avec du Ricard, du Rhum, de la
mirabelle maison. Mais aussi de la soupe gelée dans des bouteilles plastique qu'il a fallut découper. On fait cuire des
saucisses et on passe la soirée autour du feu. Avant de se coucher nous allons tout de même faire un tour du coté
du chapiteau dénommé "l'abreuvoir" se prendre un dernier vin chaud.
Première nuit fraiche mais calme. Après le petit déj je suis parti faire le tour du campement pour prendre quelques photos.

https://photos.google.com/share/AF1QipMja5H1M2Xz6W6Z3ZnE_xaysSKbbWLotEVYJXxq8i6FQRSxKb7PTFpv8F26_9zhig?key=ZmQ2RkIxbkk1SUU4UDRQdjZSei1uYnR1bXAtUjln
.

pour ta belle epopée ca me rappelle les eleph.les meilleurs rencontre ce font au coin de la rue

Ce qui est génial c'est que par rapport à l'été où certains ne répondent pas quand on leur fait signe, surtout Harley et BM.
Ici tout le monde se côtoie, Mobs, Harley, BM, Japonaises, sportives, custom, side, scooter et discute autour du feu.
Plus aucune différence, tous sont là pour l'ambiance et c'est bien.
C'est pas parce que vous avez eût les photos qu'il faut arrêter le récit.
Le samedi après midi je n'ai plus bougé, et j'aurais dut.
Avec la météo annoncée pour le lendemain, beaucoup sont partis, mais d'autres continuaient d'arriver.
J'aurais pu faire 2x plus de photos. Donc ceux en face de moi sont partis et un autre groupe c'est installé.
Ils étaient 4 ou 5, mais n'habitent qu'à 10 Km à vol d'oiseau.
Déchargement du matériel, et tout de suite mise en route d'une soupe géante avec légumes frais taillés sur place.
En parallèle 10L de vin chaud déjà préparé, plus qu'à réchauffer.
Et c'est là qu'intervient l'autre Liégeois qui vient aussi en préparer.
Sa recette: 1L de vin préparé, épicé + 1/2 bouteille d'Amaretto et un grand verre de Pecquet.
Chaque fois qu'il ôtait le couvercle pour voir si c'était chaud, l'ensemble prenait feu.
Soirée au coin du feu avec quelques fumigènes, lampions, feux d'artifice et fusées de détresse aux alentours.
Couché pas tard pour commencer à ranger dès 6h le lendemain.
La nuit à été venteuse et il à commencé à pleuvoir vers 5h, C'est là que ça devient moins drôle.
Tout replier et charger sous la pluie sans prendre de petit déjeuner pour finir par déposer casque, cagoule et gants
sur la selle mouillée. J'avais bien un bonnet sur la tête qui à fini par percer. Je me suis mis en route avec les cheveux, la cagoule,
le cou et les mains mouillées. Heureusement la température était remontée.
Je me suis encore pris de très grosses averse dans la matinée, et me suis en partie changé le midi (photo dans l'abris bus)
Ah oui, j'oublie les pieds. Parce qu'avec la combi pluie étanche toute l'eau dégouline vers le bas.
J'aurais du mettre les sur bottes. Mais sachant que bien protégé par le tapis sur la moto je n'en avais pas besoin,
je n'ai pas pensé que sur le temps du démontage de la tente et chargement je serais trempé à ce point.

Trop fort

Tu as dû apprécier ta première douche chaude

bravo ....
et j'ai trouvé ça sur le net .... en vrai par des Lillois que je connais un peu
ils y sont allaient en side goldwing

https://www.youtube.com/watch?v=jQrO07H7-oE

J'ai commencé à emballer dans la tente, vêtements, sacs de couchage, matelas etc à partir de 6h.
M'équiper ensuite.
Puis ce qui est dans la partie auvent avant d'ouvrir la porte et commencer à charger en respectant un certain ordre
de rangement dans et sur le side.
Et je n'ai finalement pris la route qu'à 9h15.
Ayant entendu un photographe arrivé tôt le matin en voiture qui disait qu'il n'avais pas dépassé le 40Km/H pour venir,
vu la météo et sachant que j'avais 300 Km à faire je n'étais pas trop rassuré au départ.
D'un autre coté je voulais avancer le plus vite possible pour ne pas passer trop de temps sur la route.
L'itinéraire étant moins petites routes qu'à l'habitude, j'ai finalement tenu une très bonne moyenne.
Je prend de plus en plus confiance dans la conduite de l'engin, je roule 500 tours plus haut et je ne coupe pratiquement
plus dans les grandes courbes.
Je ne sais pas si c'est dû au régime moteur, où le fait de rouler plus constant, mais la consommation à diminué.
Arrivé vers 16h30 chez un membre du forum XT, nous avons fait un tour dans son garage avant de prendre l'apéro.
Nous serons plus tard rejoints par un autre membre du forum avec qui nous partageons le repas.
Couchés pas trop tard pour profiter d'une bonne nuit au chaud.

à toi et ta brave XS pour charrier tout ce barda! Merci pour cette belle galerie de side et notamment de trains avant où l'on constate par leur grande diversité que ça reste de la "magie noire". Probablement que le lest de ton panier ajouté à l'expérience t'aide à prendre confiance en ta conduite et ton attelage mais rappelle toi qu'en matière de side, cet engin qui ne veut pas aller droit, c'est quand on n'a plus peur que ça se gâte.
Félicitations et continue à prendre du plaisir à son guidon.

Il serait temps que je termine ce récit.
Le dernier jour qui devait normalement être l'avant dernier, je démarre vers 9h.
Comme dit plus haut, je roule de plus en plus vite, et ayant un peu moins de 250 Km à faire je vais arriver tôt à l'étape.
Seulement les choses vont s'enchainer.
Tout d'abord après environ 30 Km je m'arrête pour ravitailler, et en redémarrant le Tripy commence à tourner fou.
Puis un peu plus loin il ne me donne plus les notes, ensuite il se mettra totalement HS.
Je ne sais donc plus suivre l'itinéraire par les petites routes que j'avais tracé, et je décide de faire au plus simple par les grands axes.
Seulement une route barrée pour cause de travaux et une grosse déviation m'écartent encore plus du trajet initial.
Après le casse croute du midi je reprend la route en me disant que ça va faire long, mais je continue jusqu'à la maison.
Avant de partir j'avais vérifié et tout graissé sur la moto, mais j'avais bien senti que au moins un des roulement de roue arrière
accrochait un peu. Là je ne sent rien en roulant sur route, mais à faible vitesse dans les traversées d'agglomérations je ressent
des à coups dans la transmission et plus tard même des vibrations dans les pose pieds.
Totalement focalisé la dessus, je me demande si je vais arriver sans casse.
Il fait noir, et après la frontière il commence à pleuvoir/neiger.
Je terminerai par l'autoroute et arriverai finalement à Bruxelles sous la neige dans la soirée après avoir fait 498 Km.

Fin

hè bè!,quel périple!,en tout cas merci pour le reportage et bravo ,a+

En side, les roulements de roue, bras oscillant et rayons qui n'ont pas été calibrés pour des efforts latéraux souffrent énormément. Examine ton moyeu de roue pour voir si il y a la matière pour approfondir le lamage pour pouvoir mettre des roulements butée mixtes "aiguilles/billes" qui résisteront mieux. Pense aussi à surveiller les rayons de la roue arrière qui s'allongent sous l'effort et se détendent quand ils ne cassent pas. Du temps de ma XS2, sur l'aller/retour Rouen/Millevaches (900 km), j'avais cassé 16 rayons à l'arrière On s'arrêtait tous les 200 km pour en remplacer 3 ou 4 en dégonflant un peu le pneu pour pouvoir "enfoncer" un peu l'écrou dans la jante et amorcer le vissage. Tension au pif, sur un side, si ça ne tourne pas très rond, ce n'est pas bien grave. On retendait et huilait aussi la chaine qui s'allongeait à vue d’œil à chaque fois. C'était en 73, il n'y avait pas de chaine à joints, c'était moins résistant. Mais c'est surtout que dans la fougue de notre jeunesse (19 ans) et la vitesse sans limitations, avec un singe de 98 kg (plus le barda) qui sortait à chaque virage, on levait dans les droites et les gauches en dérapage. Mon record: 1 pneu et une chaine en 900 km............. mais qu'est ce qu'on s'amusait J'ai toujours un film en super8 où l'on voit que le pneu arrière vient quasiment toucher les silencieux par la déformation du cadre dans les virages. Un vrai massacre! C'est un peu pour ça que j'ai revendu mon side 1100XS, trop lourd pour bien s'amuser même si je ne compte pas réitérer mes exploits

Je me remet en route demain vers le Vercors, environ 850 Km en trois jours si tout va bien.





C'est chargé.

Nickel la prépa, c'est beau, propre, ...
t'as idée de la météo la bas, la neige en particulier?
Dans tout les cas, je te souhaite une belle expérience, aventure, ...

Dr Phil a écrit:

Je me remet en route demain vers le Vercors, environ 850 Km en trois jours si tout va bien.





C'est chargé.

tu te dégonfle pas toi!,tu as raison si tu as envie de le faire,fait le!,jolie région ,je connais j,ai de la famille dans la drome bord de l,isére,mais a cette époque de l,année attention a la neige,autrement routes et paysages superbes,bon ,bonne aventure a toi et ton attelage a+

Bonne ballade man et ramène nous des images ...

Put'1 !  Quel courrage Dr phil

Chapeau

Bon road trip

Bien rentré hier soir crevé.
Des photos et un petit reportage dès que possible.
J'ai fait en tout 1801 Km.



Le Km du départ était posté plus haut.

T'es un dieu

Voilà quelques explications avant les photos.

La rencontre se faisait à Vassieux en Vercors, première du nom et très bien organisée.
J'avais calculé des trajets de 850 à 900 Km selon les routes empruntées.
Raisonnablement 300 par jour c'est bien, donc trois jours de prévus pour y aller.
Deux possibilités pour descendre. Par le Luxembourg, puis Nancy, Vesoul, Besançon, Bourg...
Où Sedan, Verdun, Langres, Lons...avec différentes variantes.
Roulant en général à +/- 84 Km/h, càd 3500 tours en 5, j'ai pas vraiment envie de prendre l'autoroute.

D'autre part j'avais quelques adresses de camping ouvert en hiver (vraiment pas nombreux sur ma route) dont le
premier se situe à plus de 400 Km si route de Verdun ou un peu plus de 300 par Nancy.
Et des chambre d'hôtes au cas où.

J'ai pris l'option par le Luxembourg, par la N4.
Départ mercredi matin par une petite bruine qui s'est transformée en pluie dès Namur, et qui m'accompagnera jusqu'au soir.
Bien équipé et protégé, je suis resté relativement sec. Seulement entre le casque et la veste il y à la cagoule et le cou.
Qui eux prennent bien l'eau, comme l'intérieur du casque dont le tissu absorbait de plus en plus.
Arrivé vers 17h à Nancy, je n'avais vraiment pas envie de monter la tente sous la pluie, et encore moins d'y entreposer
l'équipement trempé. Ce sera le plan B, chambre d'hôte ou je pourrai tout poser devant le radiateur.

Le lendemain il fait frais, humide au sol, mais il ne pleut pas.
Je ressent à nouveau des à coups dans la transmission comme au retour des Millevaches.
Les roulements de roue étant neufs et la chaine bien graissée avant le départ, je m'arrête pour contrôler.
La journée sous la pluie à lavé la chaine, je la regraisse et tout rentre dans l'ordre.
Après une belle journée de plus en plus lumineuse (j'ai tout de même vu de la neige dans les Vosges) je fais halte au
camping peu avant Bourg en Bresse après avoir fait quelques courses pour manger le soir.
Alors pour info, j'avais pris deux tentes. Une pour sur place les deux jours, et une pour le trajet.
Ce qui me permet d'arriver sur la réunion avec une tente sèche.
Huitres en entrée et fromage charcuteries ensuite, le tout au lit bien au chaud.

Le sol étant assez gras et collant le matin, j'ai posé tout le matos sur un podium avant de charger.
Ca fait quand même beaucoup.
Dernière journée avec environ 200 Km au programme.
Les 50 derniers Km sont vraiment très beaux, et j'arrive bien avant le coucher du soleil pour m'installer.

Les photos des trajets aller et retour sont dans l'ordre, celles prises sur place sont en vrac.
Je ne sais toujours pas pourquoi quand je fais un album sur Google tout se mélange et certaines photos sont tournées.

L'endroit était magnifique, très bon accueil et ambiance familiale. Petite réunion bien différente des Millevaches.
Thé, café et soupe à volonté, du bois, un feu et des BBQ à disposition. Un endroit pour s'abriter avec des tables, c'était parfait.
Il a neigé un peu le soir et la nuit avec quelques rafales de vent.
Le lendemain beaucoup sont encore arrivés tout au long de la journée.
Nous avons eût la visite des chevaux dans le campement et visité la ferme l'après midi.
La seconde nuit à été bien plus froide. J'ai entendu parler de -13°, le thermomètre sur la moto indiquait -11, mais il faut diminuer
de 3°, et un des orga à dit que la camionnette affichait -16°.
Bien emballé dans le sac j'ai pas eût froid, par contre la bouteille d'eau qui était à coté de moi n'était plus qu'un bloc pas encore
fondu arrivé à Bruxelles deux jours plus tard.

Dimanche matin tout le monde emballe et c'est le trajet retour qui commence.
Je me suis mis en tête de le faire en deux étapes pour n'avoir qu'une seule nuit à passer.
Et ce sera étape à Langres avec une arrivée sous une petite neige.
Le gérant du camping sympa me propose de poser la tente devant une caravane sur un plancher et avec un toit pour être
à l'abris et pas sur le sol détrempé.

Enfin dernière ligne droite le lundi avec plus de 400 Km au programme.
Je ne peut pas dire que j'ai eût froid, mais je le ressentais, et toute la journée. Je suis arrivé cassé à la maison.
Ah il y a des photos de la Meuse qui dans sa partie Française n'est en général qu'un petit cours d'eau.
Peu avant Sedan c'était Enorme. J'ai aussi fait un petit détour de 5Km en Belgique par un endroit que certains reconnaitrons.
Je ne l'avais jamais fait en side, c'est tout de même impressionnant. Et il y en a qui passent à plus de 200Km/h, bravo.

Place aux photos:




https://photos.google.com/share/AF1QipOiXoP2sdeWlS_8Ei9bZIac684uGdr4UrBcPzqP4f_WHd_0SNjxnbg0L_WJv7RDLg?key=dFpOX0RBZE1SdTQ1WldFc1p5YkFsSENlU2kxVDRn

Qu'écrire ? Sinon que la puissance des images n'ont d'égalent que la force de persuasion qu'il faudrait pour m'emmener sur ces routes enneigées ... Bravo Phil.